Publié dans Société

Organisation des rituels funéraires - La décision revient aux synodes et paroisses    

Publié le jeudi, 04 février 2021

L’évolution de la pandémie de la Covid -19 dans chaque agglomération est différente. Depuis le début de cette semaine, certaines d’entre les églises qu’elles soient catholiques, luthériennes ou protestantes ont décidé de suspendre les rituels funéraires dans les églises tandis que d’autres les ont encore réalisés, dans le strict respect des barrières sanitaires. Pour l’Eglise reformée de Madagascar (FJKM), toutes les décisions appartiennent au président du synode. « Il peut prendre des mesures d’urgence en rapport avec la situation qui existe dans leurs localités.

D’ailleurs, ce sont eux qui sont les mieux placés pour connaitre les réalités dans leurs départements. C’est une organisation interne de l’église», avance le secrétaire général de la FJKM.  Jusqu’à ce jour, aucune décision commune n’a été encore prise au sein du bureau de cette organisation cultuelle. C’est aussi le cas pour les églises catholiques. Pour celles d’Ivato et d’Ambohimanarina, par exemple, elles accueillent encore des rituels. En contrepartie, la surveillance est stricte dans l’enceinte des églises quant au respect des barrières sanitaires. Avant l’entrée, toute l’assistance doit passer à un prélèvement de la température, au lavage des mains et respecter l’écart d’un mètre. Bien évidemment, la désinfection de l’église et le port des masques sont obligatoires. Autant que ces dernières, les églises réveillées de Madagascar ont aussi leurs propres organisations pour éviter la propagation du Coronavirus.

Au début de cette semaine, la FJKM du synode régional d’Antananarivo- Andrefana a décidé de suspendre ces rituels funéraires. Cependant, les pasteurs pourraient encore diriger un petit culte s’il est prouvé que le défunt n’est pas mort du Coronavirus.

Pour rappel, aucune fermeture d’église ni limitation du nombre d’assistance n’a encore lieu dans la Région d’Analamanga. Contrairement à la période du confinement, l’année dernière, chaque citoyen a pris plus de responsabilités pour se protéger et ce, sans attendre l’autorité.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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